Publié dans Editorial

Trésor menacé !

Publié le mardi, 10 juin 2025

La Grande île est inquiète. La 3e Conférence des Nations unies sur l’Océan (UNOC 3) se tient à Nice (France). Sous l’égide de l’Organisation des Nations unies (ONU), une rencontre internationale relative à la conscientisation et à la mobilisation sur l’avenir des Océans met sur table les enjeux et les défis urgents qui attendent les uns et les autres. En effet,  l’UNOC 3 tente d’attirer l’attention des dirigeants et des dignitaires de ce monde sur la menace qui plane sur ce trésor de l’humanité à savoir l’Océan.

Deux pays, deux Etats, la France et le Costa Rica, et donc deux dirigeants, Emmanuel Macron et Rodrigo Chaves Robles, ont été à l’origine de l’organisation d’une 3e Conférence sur l’Océan. Logique, ils ont été élus co-présidents. Les Nations unies, pour leur part, se portent garants de la couverture officielle de l’acte. A cet effet, le secrétaire général des Nations unies, en personne, Antonio Guterres a donné le coup d’envoi de ce rendez-vous vital.

Madagasikara, en tant qu’Etat invité à la Conférence et également en sa qualité d’acteur direct, participe activement aux débats ». Le Président malagasy, Rajoelina Andry Nirina,  dirige la délégation malagasy et prend part avec motivation autrement dit activement à la Conférence. Lors de son intervention sur la tribune, à travers son discours inaugural, Rajoelina Andry allait droit au but.  

Dès l’entame, Rajoelina Andry Nirina recadre les débats ainsi que la suite à donner. Il invite les hauts dignitaires de ce monde présents à joindre la parole aux actes. Beaucoup de résolutions, de décisions, d’engagements et contrats ont été pris ou signés après les débats de haut niveau à la fin  des Conférences ou des rencontres mais très peu d’entre eux ont été suivis d’actes concrets. Des Sommets de ceci ! Des Conférences des Parties ! Des Rencontres de cela ! Et bien d’autres, mais les engagements restent lettres mortes. 

La Grande île, étant particulièrement touchée et concernée, tire la sonnette d’alarme sur l’urgence des actes. Le pays est en proie à une profonde inquiétude. Inquiétude face à la montée du niveau de la mer qui, par la suite, ronge le littoral. Ce premier quart du siècle, pour n’en citer que ce qui se trouve le plus proche de nous, le niveau de la mer monte et envahit les habitations humaines. Le cas de Morondava, côte ouest de Madagasikara, nous suffit d’illustrer les problèmes vécus sur place. Certes, la ville se trouve presque au même niveau de la mer. Mais la montée du niveau de la mer que l’on constate actuellement aggrave encore plus le cas. A ce problème s’ajoutent deux autres inquiétudes à savoir le danger de la pollution et celui de la hausse de la température des eaux. Il va de soi de leurs conséquences dévastatrices sur l’écosystème. Un autre souci majeur, la recrudescence de la pêche illégale qui se manifeste par des pillages des ressources marines.

Des actes palpables et concrets s’avèrent plus qu’urgents. Le Président malagasy, profondément conscient de la « tragédie », lance un cri d’alarme et un appel de détresse pour enfin sauvegarder ce « trésor » qui est non seulement menacé mais en voie de … disparition. Certainement, l’océan ne va pas disparaître mais il cessera d’être utile à l’humanité.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

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